En France, du CP à la terminale, seulement 15 à 20 % des élèves bénéficient des trois séances d’éducation à la vie affective et sexuelle annuelles inscrites dans la loi. De fait, comment mettre en œuvre celles-ci quand on manque autant à la fois de personnel formé, et de manuels ou outils pédagogiques ? Peut-être en allant voir du côté de la Suède, nous propose Élise Devieilhe, sociologue, enseignante, membre de l’association « Epicène », et traductrice du Livre le plus important du monde, manuel suédois d’éducation affective et sexuelle écrit par Nathalie Simonsson et illustré par Yosh, du studio manga Yokaj. Dans ce guide coloré, ludique et bienveillant, chacune peut voyager à son rythme. Les enfants y sont prises au sérieux, leurs difficultés traitées avec respect, et toutes leurs interrogations considérées comme légitimes. Il y est question de corps qui changent, de sentiments qui submergent, de sexualités qui se découvrent, mais aussi de respect et de consentement, de diversité et d’inclusion, d’émancipation et de liberté de choix… Destiné aux pré-adolescent.es de 9 à 13 ans, et conforme aux circulaires de l’Education nationale, Le livre le plus important du monde ne manquera pas d’intéresser aussi des adolescent·es plus âgé·es et sera un guide précieux pour les adultes en charge d’éducation. Entretien avec Elise Devielhe, sa traductrice.
D’emblée le titre de l’ouvrage, Le livre le plus important du monde, interpelle. L’humour qu’on y décèle est bien l’un des registres qui parcourt celui-ci, notamment dans les illustrations à l’esthétique manga de Yosh. Néanmoins, il n’est sans doute pas à prendre qu’au second degré, qu’est ce qui fait de l’ouvrage de Nathalie Simonsson Le livre le plus important du monde ?
L’autrice explique ce titre de plusieurs manières : c’est d’abord parce que ce livre aborde de nombreuses questions très importantes dans la vie, comme « pouvoir être soi-même, pouvoir aimer qui on veut, aller bien et sentir qu’on est une personne qui vaut le coup, pouvoir décider de ce qu’on fait avec son propre corps, pouvoir apprendre comment les choses fonctionnent, prendre soin de soi, écouter ce qu’on ressent en soi… »
Mais Nathalie Simonsson donne une deuxième clé dans sa postface : « As-tu compris pourquoi c’est important ? C’est important parce que tu es une personne importante. (…) Sur la planète entière, il n’existe qu’une seule personne comme toi : c’est toi, juste toi. Et si tu ne devais retenir qu’une seule chose, c’est que tu vaux le coup. Tu mérites de te sentir bien et tu as droit au bonheur ! »
Cette adresse directe, on la retrouve tout au long du livre. Elle reflète bien la manière suédoise de concevoir l’enfance et de parler aux enfants comme à des personnes – des petites personnes, mais déjà des personnes – avec respect et considération, sans bêtifier ni faire preuve de condescendance. En Suède, on adopte une « barnperspektiv », une perspective d’enfant, concept traduit en français par « hauteur-d’enfant » et analysé par Marion Cuerq dans son essai sur l’éducation suédoise. C’est ce que fait Nathalie Simonsson en s’appuyant dans son livre sur les questions des enfants avec qui elle a travaillé en tant qu’éducatrice à la sexualité.
Une des grandes forces du livre est de proposer à chacun.e, selon son âge, ses interrogations, de créer son parcours personnel de lecteur.trice en picorant çà et là ce qui l’intéresse, en s’arrêtant pour regarder un dessin, lire une question, méditer sur une proposition. Chaque double page, ou presque, peut se lire de manière indépendante. Pourriez-vous revenir sur l’importance de ces modalités actives de lecture ?
Dès la préface, l’autrice pose les bases de cette lecture à la carte : « Rien ne t’oblige à lire ce livre en entier ni d’un seul coup. Tu auras peut-être envie de garder certaines pages pour plus tard. Chaque personne ressent les choses différemment. Certaines trouveront ce livre passionnant et intéressant, d’autres le trouveront ennuyeux ou repoussant. Nous avons le droit de vivre et ressentir les choses de manière différente ! » C’est à nouveau cette « hauteur- d’enfant » qui prévaut, dans le respect des différents niveaux de curiosité et de maturité des pré-ados.
Une grande attention est portée à l’accessibilité de la langue utilisée : c’est une langue débarrassée de ses fioritures, simple et directe, qui utilise beaucoup d’exemples et s’appuie sur de nombreuses illustrations. Certaines parties plus denses et moins illustrées seront sans doute lues soit accompagnées d’adultes, soit plus tard par l’enfant qui maîtrise mieux la lecture.
Plusieurs niveaux de lecture co-existent dans le livre : l’œil est d’abord attiré par les dessins de style manga de Yosh, par les bulles, par les phrases mises en avant, par les encadrés, et si on veut en savoir plus, on peut se pencher sur les paragraphes rédigés. Chaque proposition peut faire l’objet d’une discussion, en famille ou en classe. Certaines doubles pages illustrées sont d’excellents supports de réflexion et d’activités – je pense notamment à la double page sur « La fabrique des filles et des garçons » qui permet d’aborder en détail les stéréotypes sexistes et la construction sociale du genre ; ou la double-page « Voyage en famille » qui invite à penser la diversité des modèles familiaux.
Pour parler du corps ou de sexualité, le langage utilisé par l’autrice est souvent explicite, tout comme le sont certains dessins. Cette approche peut surprendre, voire choquer certain.es adultes. Que leur dire pour les convaincre que le recours aux périphrases et aux euphémismes n’est pas forcément une bonne idée, et qu’il vaut mieux souvent utiliser les « bons » mots, les « vrais » mots ?
Là encore, c’est une approche bien suédoise. En Suède, cela fait bien longtemps qu’on ne parle plus des choux et des roses, qu’on n’essaie pas de balader les enfants avec des histoires de cigognes ou d’abeilles : on nomme les choses. On choisit des termes à hauteur d’enfant, là encore : le livre insiste sur le fait qu’il existe plusieurs niveaux de langage, et qu’on n’est pas forcément à l’aise avec chaque mot. L’essentiel est de trouver ceux qui nous permettent de discuter sans gêne, dans le respect de l’intimité.
L’utilisation des illustrations claires et des bons termes a une double importance : elle permet de ne pas entourer de secret, de tabou et de honte certaines parties du corps. Toutes ont leur importance et il n’y a pas de raison que certaines soient chuchotées quand d’autres peuvent être discutées à voix haute. En tant qu’adulte, nous ressentons parfois une gêne héritée de notre éducation, et nous calquons parfois sur les corps une vision sexualisée d’adulte. Or en Suède, le corps, même nu, n’est pas systématiquement sexualisé : on le considère dans son ensemble, comme un formidable organisme qui a des milliers de capacités et de possibilités, dans une approche décomplexée et joyeuse. Nathalie Simonsson souligne : « Pour apprécier son corps, il faut comprendre comment il fonctionne. ».
D’autre part, le fait de nommer clairement les choses est un enjeu de santé publique : transmettre aux enfants des connaissances sur leur corps, c’est leur donner des mots pour décrire exactement telle douleur ou tel inconfort (ce qui permettra de mieux les traiter), mais aussi leur permettre de nommer des violences sexuelles subies, par exemple. C’est donc un outil précieux de prévention.
Par ailleurs le livre s’adresse aux enfants à partir de 9, 10 ans. Sur cette question de l’âge aussi, les avis divergent. Le président Macron, notamment, a déclaré lors d’une interview à Brut en avril 2022 qu’aborder les « questions d’orientation sexuelle et d’identité » à l’école primaire « c’est beaucoup trop tôt », et se dit même « sceptique sur le collège ». Quel éclairage votre travail sur ce livre, ainsi que votre expertise sur ces sujets, peuvent-iels nous apporter sur ce point ?
Le problème quand on dit « c’est trop tôt », c’est qu’en réalité, on veut dire que « c’est trop tôt de parler d’homosexualité et de transidentité ». Parce que les adultes ne se gênent pas pour assigner une identité de genre aux enfants en les classant comme « fille » ou « garçon » dès la naissance, présupposer leur hétérosexualité, et les bombarder de références culturelles hétéro présentées comme des idéaux.
Le livre le plus important du monde présente la diversité des sexes, des identités, des orientations sexuelles, sans les juger ni les hiérarchiser. Nathalie Simonsson ne transmet pas un point de vue normatif, elle pose un regard descriptif et non prescriptif, elle choisit d’inclure et de prendre la diversité en considération. Si les enfants ne se questionnent pas forcément au même âge sur leur identité ou leur orientation sexuelle, la connaissance des différentes possibilités (notamment la non-binarité, l’asexualité…) présentées à égalité, leur permet de dédramatiser et de mieux respecter la diversité des situations.
Le livre ne s’adresse-t-il pas d’ailleurs aussi aux adultes, éducateur.trices, enseignant.es… ? Comment peut-il les aider à mieux comprendre les interrogations des adolescent.es ?
Bien sûr, il n’est jamais trop tard pour lire Le livre le plus important du monde ! À titre personnel, j’appris des choses en le lisant à 30 ans, et je reçois de nombreux retours d’ados et d’adultes qui sont au-dessus de la « cible » du livre et qui disent y avoir trouvé des réponses, des arguments, des manières de formuler les choses, qui leur ont apporté une compréhension, un soutien, voire une « réparation ». Plusieurs fois, des personnes m’ont dit « j’aurais tant aimé lire ça enfant ».
Toutes les personnes qui travaillent dans l’éducation, l’animation, la santé, au contact des pré-ados et des ados trouveront aussi ce livre d’une grande utilité. Il est à la fois une fenêtre sur les interrogations de cette tranche d’âge, mais aussi une grande source d’inspiration pour y répondre d’une manière respectueuse et bienveillante. On peut s’en emparer pour aborder des questions aussi variées que l’anatomie (l’hymen et le clitoris, notamment), la puberté, l’identité de genre, le harcèlement, la jalousie, l’amitié, le consentement, la pornographie, les discriminations…
Bien que l’éducation à la sexualité soit obligatoire depuis 2001, à raison de 3 séances par an et par élève du CP à la Terminale, la loi n’est pas appliquée. La formation des personnels est facultative et pas très accessible. Et on ne trouve pas de manuel sur lequel s’appuyer, en particulier concernant le cycle 3. Voici donc un nouvel outil à partir duquel on peut concevoir des séances d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, conformes aux préconisations de l’Éducation Nationale.
Le livre dédramatise beaucoup tout ce qui pourrait apparaître comme écart par rapport à la norme. Il emploie des expressions telles que « Beaucoup de gens, mais pas tout le monde… », « Souvent, mais pas toujours… ». Le texte comme les dessins représentent par ailleurs des familles en tous genres, des corps très divers en formes et en couleurs, et parlent de « sexualités » au pluriel. Pourriez-vous revenir sur les enjeux de cette pédagogie inclusive et critique des normes ?
Le livre le plus important du monde repose en effet sur deux parti-pris méthodologiques, la pédagogie inclusive et la pédagogie critique des normes, aujourd’hui institutionnalisées en Suède et recommandées dans les programmes scolaires, tant sur la forme que sur le fond.
La pédagogie inclusive, ou « inclusivité », consiste à s’assurer que l’humanité est toujours représentée dans sa diversité dans toute séance et action d’éducation à la vie sexuelle et affective. Que le vocabulaire, les supports et matériaux qu’on utilise, les conditions d’accès (physique, économique) incluent systématiquement tous les individus. Une solution est par exemple de garder toujours en tête ces questions : est-ce que quand je m’adresse à un groupe, je m’assure que chaque personne se sente représentée ? Est-ce que je véhicule l’idée que les humains, leurs sexes, identités, expressions de genre, orientations amoureuses et sexuelles, sont varié·es et pluriel·les ? Le livre le plus important du monde offre une représentation de la diversité de l’humanité, tant dans ses textes que dans les illustrations de Yosh.
Cette démarche inclusive est importante à la fois pour les personnes qui s’écartent des normes, car elles se sentent prises en compte et respectées dans leur existence, mais aussi pour les personnes qui suivent les normes, pour qu’elles aient connaissance et conscience de ces normes sociales, de leur impact au quotidien et du même respect dû à chaque personne, quel que soit son rapport à la norme.
L’inclusivité est un travail minutieux et exigeant, qui passe notamment par un langage plus neutre, mais qui s’efforce aussi de visibiliser des catégories de personnes qui ne le sont habituellement pas.
En quoi cette démarche d’inclusivité se différencie-t-elle de la pédagogie critique des normes ?
L’objectif de l‘inclusivité est l’égalité, la critique des normes vise, elle, l’émancipation.
Si la pédagogie inclusive est une première étape dans la démarche égalitariste, le parti pris de l’inclusion a tendance à ne pas nommer les inégalités et les discriminations, à effacer la hiérarchie qui existe entre la norme socialement définie et les catégories présentées comme « hors norme » ou désignées comme « anormales ». La pédagogie inclusive est donc parfois accusée de maintenir les structures sociales oppressives en intégrant simplement les « autres » à la norme, et en invisibilisant les rapports de pouvoir effectivement opérants dans la société.
La pédagogie critique des normes consiste elle à remettre en question les catégories socialement construites en soulignant les rapports de pouvoir qui existent entre elles et leurs conditions de production. Elle s’oppose à la pédagogie de la tolérance : il ne s’agit pas de réclamer le droit d’être toléré·e par la norme dans un petit chapitre à part (« les personnes trans », « les personnes homosexuelles »), mais de mettre au centre du questionnement la norme elle-même, comment elle est produite et reproduite, les privilèges qu’elle procure, les inégalités qu’elle produit, etc. Les principales normes qu’il va falloir s’attacher à déconstruire sont les normes du genre et l’hétéronormativité.
La pédagogie critique des normes change donc de focus. Quand on parle d’homophobie, par exemple, on se focalise habituellement sur le problème du fait que peu de lesbiennes et de gays osent faire leur coming-out à l’école ou au travail à cause du contexte hostile. Mais on passe à côté d’une autre question : pourquoi les homos et les bi devraient annoncer leur orientation sexuelle et faire des coming-outs toute leur vie à chaque nouvelle personne rencontrée, tandis que les hétéros n’ont jamais besoin de le faire ? C’est la présomption d’hétérosexualité qu’il faut questionner : le fait de présupposer que tout le monde est hétéro par défaut est un signe de l’hétéronormativité de la société.
Le livre le plus important du monde offre donc des outils précieux dans la lutte contre les discriminations et les stéréotypes, en proposant une approche critique plus large des rapports sociaux de pouvoir, plutôt qu’en se focalisant sur les bonnes ou mauvaises intentions des personnes.
En matière d’éducation affective et sexuelle, la France est souvent considérée, malgré les obligations légales affichées, comme en retard, et on dit des pays du Nord qu’ils sont au contraire à la pointe sur le sujet. Ces idées, largement partagées, sont-elles toutes faites ou correspondent-elles à une réalité documentable selon vous ?
Les cours d’éducation à la sexualité sont obligatoires en Suède depuis 1955, donc la Suède a en effet une longueur d’avance sur la France… Cela lui a permis de développer une expertise et des protocoles d’application de la loi plus efficaces.
Les cours de « Sexualité, consentement et relations » encouragent la santé et le bien-être des élèves, renforcent la capacité à faire des choix conscients et indépendants, ou encore développent le regard critique des élèves sur les représentations des relations et de la sexualité dans les médias et autres contextes, notamment dans la pornographie… L’égalité de traitement, notamment des sexes, doit être abordée lors de leçons, journées ou rencontres spécifiques, mais aussi dans les couloirs ou en classe, en fonction de ce qui arrive et est intégrée dans chaque discipline et matière, comme un fil rouge.
Les chef·fes d’établissement par ailleurs ont la responsabilité de garantir et prouver dans leurs bilans la bonne application de la loi et la formation enseignante sur ces questions est obligatoire dans la formation initiale depuis septembre 2021. En France, l’application de la loi et la mise en place des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle dépend de bonnes volontés individuelles. Beaucoup de collègues font d’excellentes choses, je pense en particulier au documentaire audio réalisé par Lolita Rivé, professeure des écoles, « C’est quoi l’amour maitresse ? », mais sont souvent isolé·es !
L’éducation nationale, a lancé il y a quelques semaines un plan de lutte contre le harcèlement. Le livre de Simonsson ne pourrait-il pas être un outil intéressant à utiliser aussi dans ce cadre ? La mise en place de cours d’empathie, à l’image de ce qui existe par exemple aux Pays Bas, au Danemark ou en Suède, qu’envisage ce plan vous semble-t-elle une piste intéressante à creuser ?
Tout à fait ! Le livre le plus important du monde aborde le harcèlement sous plusieurs angles. Dans le chapitre sur l’amitié, Nathalie Simonsson détaille la pression du groupe, parle de ce qu’on fait pour faire rigoler les potes ou se faire bien voir, parfois au détriment des autres… avant d’aborder concrètement le harcèlement et de proposer des pistes de réflexion et de travail, qui s’appuient sur les méthodes nordiques de lutte contre le harcèlement. En France, on a par exemple entendu parler du projet danois « Fri for mobberi » de lutte contre le harcèlement scolaire, qui fonctionne bien et est déjà appliqué par de nombreux établissements.
La très faible tolérance des pays nordiques à la violence contre les enfants me semble centrale pour comprendre les efforts mis en place pour lutter contre le harcèlement. On rappelle que la Suède est le premier pays du monde à avoir interdit le recours aux violences dites « éducatives », en 1979 – quand la France n’a voté une telle loi qu’en 2019, quarante ans plus tard. Et le travail est loin d’être achevé : on continue d’avoir en France une acceptation assez répandue de la violence envers les enfants (d’après une étude de la Fondation pour l’Enfance, 79% des parents reconnaissent utiliser encore les violences physiques et psychologiques, de divers ordres, comme les menaces, l’intimidation, les gifles ou les fessées). En Suède, on n’accepte pas que la violence fasse partie du quotidien des enfants, en famille ou à l’école : on met donc tout en œuvre pour faire baisser cette violence.
Une des clés du travail du Livre le plus important du monde contre le harcèlement se trouve dans le développement de l’empathie et plus généralement, dans le travail sur la connaissance et la reconnaissance des émotions. Dans le chapitre « Sentiments et sensations », Nathalie Simonsson nomme les émotions et propose de d’écouter en soi « la sensation de oui » et « la sensation de non », pour savoir les identifier et les exprimer, en soi et chez les autres.
Créer des ponts entre nos expériences permet de mieux poser nos limites et de mieux respecter les limites des autres.
Propos recueillis par Claire Berest
Le livre le plus important du monde. Corps, sentiments, sexualités, de Nathalie Simonsson et Yosh Tam, RFSU, traduit du suédois par Élise Devieilhe, éditions Goater et La Ligue de l’Enseignement de Normandie, 2023.
Une enfance en nORd. Pour une éducation sans violence et à hauteur d’enfants, de Marion Cuerq aux éditions Marabout, 2023.
« C’est quoi l’amour, maîtresse ? », de Lolita Rivé, documentaire hors-série du podcast Le cœur sur la table, créé par Victoire Tuaillon, Binge Audio, 2023.
Site internet de l’association Épicène : www.epicene.fr