Les 8-9 décembre 2023 se déroule à Poitiers un grand événement éducatif : le 12ème Forum des enseignantes et enseignants innovants organisé par le Café pédagogique et ses partenaires. En 2023, alors même que le mot « innovation » est volontiers repris et instrumentalisé par l’institution, à quoi sert encore un tel événement ? Autrement dit, pourquoi faire Forum ? Un tour d’horizon des projets présentés éclaire les préoccupations et aspirations des collègues qui y participent : le projet, urgent, de faire Ecole ensemble.
Ensemble pour changer l’École ?
Si les enseignantes et enseignants innovants éprouvent le besoin de se retrouver, c’est peut-être parce que l’Ecole s’est perdue. Car ce qui prévaut depuis plusieurs années, c’est bel et bien une logique de libéralisme autoritaire. S’y expriment « en même temps » les slogans d’une « start up nation éducative » qui se voudrait disruptive et des obsessions fort rétrogrades : évolutionnite, caporalisme exercé jusque sur les manuels, remise en cause du collège unique, célébration des groupes de niveaux, de la dictée ou de l’uniforme… Le Forum est peut-être aussi à sa façon, à l’heure des réseaux et des archipels, une protestation contre la verticalité d’une certaine forme de gouvernance et d’une certaine conception de la transmission.
Si les enseignantes et enseignants innovants éprouvent le besoin de se retrouver, c’est peut-être alors pour réaffirmer collectivement leurs valeurs et leurs espoirs. Les projets présentés sont en effet souvent édifiants. A rebours d’une Ecole qui favorise l’individualisme et l’isolement, on y travaille à des partenariats, des coopérations, des décloisonnements. A rebours d’une Ecole qui finit par sentir le renfermé à force de se replier sur la transmission des « fondamentaux », on y franchit les murs des classes, des disciplines ou des niveaux, on l’ouvre à l’apprentissage de la citoyenneté jusque dans la vie de l’établissement. A rebours d’une Ecole qui préfère formater plutôt que former ses professeur·es, les collègues s’y affirment non comme exécutants mais comme artisans, ingénieurs, artistes, penseurs de la pédagogie, comme libres, conscients, engagés. Bref, à rebours d’une Ecole de la ségrégation, celle qui sépare les enseignant·es et qui trie les élèves, les enseignantes et enseignants innovants vont faire Forum pour remettre au cœur du système le sens du collectif.
En voici quelques exemples dans un panorama non exhaustif.
Ensemble dans la classe
Plus qu’un projet, c’est avant tout une façon différente d’enseigner que Rachidath Soulé, professeure des écoles au Lycée International Jean Mermoz à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est venue partager au Forum. Partie du constat qu’il y avait urgence à mieux impliquer tous les élèves dans leurs apprentissages, elle s’est « orientée vers la mise en place progressive d’une façon d’enseigner active « peu habituelle dans sa « communauté locale », basée sur la participation « d’élèves acteurs » et la coopération entre pairs. Marielle Tagbe, professeure de philosophie elle aussi au Lycée international Jean Mermoz d’Abidjan, co-anime avec ses élèves de lycée des « Ateliers Philo en maternelle et en élémentaire ». Cette démarche de co-réflexion cherche à amener « les plus jeunes à conscientiser, verbaliser et partager des questions métaphysiques qu’ils se posent déjà contrairement à certaines idées reçues. ».
Le projet de pédagogie alternative et active « La classe autonome en lycée professionnel : un engagement collectif ! » est porté par Magali Rambert-Bugeia et Sarah Magnes enseignantes en lettres/histoire-géographie et lettres/anglais à Aurillac, au LEGTA Pompidou. Inspiré des méthodes Montessori et Freinet, il se propose d’améliorer les apprentissages, la réussite et l’autonomie des apprenants, tout en favorisant le développement de leurs compétences psycho sociales. Coopération et collaboration y sont centrales et les enseignant·es, en retrait le plus souvent, peuvent ainsi dégager du temps pour un accompagnement individualisé. Professeur de physique-chimie au Collège Château Double à Aix-en-Provence, Romain Bourdel-Chapuzot veut « intégrer les neurosciences à son dispositif de classe inversée » en travaillant en particulier sur la mémorisation, l’attention et la métacognition. Au Québec, au Centre de Service Scolaire à Laval, Narjiss Aoukach, professeur de langues, déploie le projet « ICR éducatif » : les tablettes numériques sont utilisées pour « créer une expérience d’apprentissage immersive, interactive et collaborative », en exploitant « la flexibilité de la classe inversée et la dynamique des réseaux-sociaux ». Avec les collectifs « Team Ludens » et « S’cape », Mathilde Pérain, professeure d’histoire-géographie au collège Calypso à Montreuil Bellay, en Maine-et-Loire, cherche à faire du jeu un outil d’apprentissage pour « développer des compétences transversales (coopération, persévérance, analyse). »
Ensemble dans l’établissement
Béatrice Poignonec professeure à l’école Leclerc à Croissy-sur-Seine présente un projet d’amélioration du climat scolaire, dans le cadre de la démarche « Bâtisseurs de Possibles ». Cette année les élèves ont choisi de se mobiliser sur les questions de violence en créant le « B.A.R à Bonheur » : B comme Bonheur, A comme Amitié, R comme Réparation. Véritables porteurs du projet ils et elles organisent sur les temps de récréation du matin et de l’après-midi, des ateliers divers, proposent des conférences, des débats … Et en gagnant en autonomie, développent l’estime de soi, apprennent à mieux connaître l’autre. Aurélie Houssaye, professeure de maternelle à l’école des Hirondelles à Feigneux, dans l’Oise, porte un projet de classe ouverte basé sur la mutualisation des moyens, et des espaces, dans une école de deux classes. Le projet repose sur la collaboration et la coopération entre pairs, adultes (enseignant·es et ATSEM) et enfants (43 élèves de la petite à la grande section). Il permet de co-construire et mettre en place des savoirs et savoir-faire « en bénéficiant de regards multiples en permanence ».
Emeline Porthe, professeure de Lettres au collège Victor Hugo à Cachan, insatisfaite du déroulement traditionnel des conseils de classe, a mis en place dans son établissement des bilans trimestriels différents dont l’objectif est de rendre les élèves davantage acteurs et actrices de leur scolarité. Une démarche de co-construction et de co-éducation nouvelle qui accorde « une place effective à la parole de l’élève, interlocuteur valable » et aux parents et qui a fini par se généraliser à l’ensemble des conseils de classe de l’établissement. C’est un projet mené par l’ensemble des enseignants et enseignantes de 12 classes de seconde que Valérie Rambaud, professeure au Lycée Claude de France à Romorantin, dans le Loir et Cher, vient présenter. L’objectif en est d’aider chaque élève à « Devenir lycéen » et de développer « l’épanouissement de chacun et le mieux vivre ensemble » en organisant de nombreux ateliers dès la première semaine, puis lors de séances co-animées par les professeurs principaux et les professeurs de l’équipe pédagogique. Au Lycée Pilote International Innovant de Poitiers, Nathalie Noël présente le projet « Besoins Autonomie Suivi » : le dispositif « engage l’ensemble des élèves et des personnels dans un accompagnement personnalisé décloisonné », « il favorise la coopération pour apprendre et vivre ensemble. »
Ensemble par-delà les murs des matières
Au collège Dupleix à Landrecies dans le Nord, un établissement « particulièrement enclavé, très éloigné de toute infrastructure culturelle », la rencontre entre les lettres et les arts, orchestrée par Peggy Bernadat, se fait féconde et belle : les élèves sont invités à observer le monde par le prisme d’œuvres artistiques variées, à travailler avec des artistes en résidence, à produire des œuvres en vue d’une exposition, à saisir par l’écriture poétique leur interprétation sensible et personnelle de ces créations. Dans l’académie de Dijon, au collège les Allières à Saint-Pierre-le-Moûtier, David Plumel, professeur de technologie, et Laurent Berthier, professeur d’arts plastiques, ont choisi de réunir leurs disciplines et leurs forces. « Notre stratégie pédagogique, expliquent-ils, vise à abattre les frontières disciplinaires et à offrir aux élèves des expériences d’apprentissage enrichissantes, où l’art et la technologie se rejoignent de manière créative. ». Guillaume Pénisson, professeur de philosophie au Lycée pilote innovant international (LP2I), à Jaunay-Marigny près de Poitiers, a réalisé avec le collectif d’artistes ACTE en résidence dans son établissement le parcours « Pensées magiques : art, science et philosophie ». Au travers de rencontres avec deux artistes plasticiens, et de leur approche esthétique personnelle de leurs œuvres, les élèves sont invités à partager, dans des discussions entre pairs, leurs questionnements et à interroger diverses notions philosophiques. Enseignante à l’école Albert Camus d’Epinay-sur- Orge, Sarah Leleu Maati promeut une approche esthétique et interdisciplinaire des mathématiques à travers des ateliers réguliers de manipulations géométriques
Sandrine Combret, enseignante de lettres et philosophie au LEGTA de Pixérécourt à Malzéville en Meurthe et Moselle, vient présenter un jeu qu’elle a développé avec sa collègue Emilie Marchal, enseignante de Physique-Chimie, « À la recherche de la pierre philosophale… de l’alchimie à la chimie ! ». Inspiré des personnages d’Harry Potter, il se donne pour objectif de comprendre ce que « la chimie doit à l’alchimie ou pas » en empêchant « des Moldus de recréer la pierre philosophale ». Pour y parvenir, il faudra à la fois lire, utiliser une application, résoudre des énigmes, réaliser des expériences et des protocoles de TP … et décloisonner les disciplines ! Hassan Miguil enseigne au lycée d’Etat de Djibouti et présente un projet impliquant trois enseignants et trois disciplines, philosophie, histoire et physique pour une leçon croisée sur le scientifique Newton. L’objectif est de stimuler « la coopération entre les pairs » et de lutter contre la tendance actuelle au cloisonnement des savoirs.
Ensemble par-delà les murs de la classe
Au collège Gérard de Nerval à Vitré dans l’académie de Rennes, Ludivine Massé déploie « La Fabrik’ GDN » : dans ce FabLab au cœur du collège, les élèves du Dispositif, formés aux logiciels et aux machines, assurent l’accueil et forment enseignant.es et élèves souhaitant réaliser des projets pour le collège. Au collège Samuel de Missy à La Rochelle, raconte Christophe Mousset, le groupe de discussion « Bla-bla-bla » correspond à un temps d’expression libre où les élèves volontaires issus de classes et de niveaux différents se retrouvent une fois par semaine au CDI, sur la pause méridienne, accompagnés d’un ou deux adultes (un professeur documentaliste et un CPE). Enseignante de français en collège à Louviers, Manon Fouques présente au forum le projet « Fraternisons », interdisciplinaire, interclasse, interniveau : les 6èmes et les 3èmes interagissent et coopèrent dans un escape game commun, des sorties pédagogiques, l’écriture collaborative de poèmes ou encore la construction d’un « Trivial Poursuite » … Professeure de lettres au collège les Frontailles à Saint-Pierre-d’Albigny en Savoie, Stéphanie Lokoli favorise un cheminement réflexif dans la pratique de l’oral en orchestrant notamment des interactions entre différents niveaux et générations d’élèves.
« Une Intelligence Artificielle dans mon Atelier » ? En 2022-2023, raconte Laetitia Allegrini, PLP à l’EREA de Haute-Provence à Bevons, les élèves de CAP ont créé un chatbot pour des élèves d’une section service en Hôtellerie qui souhaitait un outil à intégrer dans leur caisse enregistreuse afin de préparer les boissons : l’expérience s’est avérée si féconde qu’elle est réitérée cette année avec l’atelier métallerie… Des podcasts sonores poétiques, en l’occurrence des haïkus autour du printemps, voilà ce qu’Isabelle Kesler, professeure documentaliste au collège Théophraste Renaudot à Saint-Benoît dans la Vienne, fait créer par ses élèves Ulis : elle utilise en particulier les outils d’enregistrement et de mixage de La Digitale, un arbre à haïkus sonores vient rendre accessibles ces créations à tous les élèves du collège.
Ensemble par-delà les murs de l’Ecole
Jusqu’au début des jeux olympiques Aurélie Malassenet, professeure dans l’Indre à l’école primaire d’application Arago à Châteauroux, qui accueillera certaines épreuves des J.O, et ses élèves chouchoutent la mascotte Phryge. « Chaque soir, un·e élève part avec un tot-bag contentant Phryge et des feuilles sur lesquelles celle-ci va raconter à quoi elle occupe son temps en dehors de la classe. Le lendemain les textes sont saisis, en classe, dans le cahier multimédia, accompagnés de photos prises par les parents qui illustrent aussi l’album de la classe. Tout en développant des compétences variées, le projet renforce le lien entre l’école et les familles, et donne du sens aux échanges dans la classe entre les élèves. ». Céline Maaz enseigne le français en collège dans le Groupe scolaire Jacques Majorelle à Marrakech au Maroc. Elle a créé une classe virtuelle Bitmoji à la rentrée scolaire 2020-2021, car les cours reprenaient de façon hybride, afin « d’accompagner et motiver tous les élèves ». A la demande de ceux-ci, elle a poursuivi depuis l’expérience, instaurant de plus un rituel « d’assistant du professeur » et de « petit crack en culture générale » qui permet d’améliorer l’estime de soi et la motivation.
Catherine Jacquot et l’équipe d’enseignantes d’Education Socio-culturelle du LEGTA de Pixérécourt à Malzéville en Meurthe et Moselle font venir l’art à la rencontre des élèves, et du personnel de leur établissement, en utilisant des œuvres d’artistes contemporains régionaux prêtées par l’Artothèque 379. Le projet permet de « désacraliser les œuvres et l’art » et d’y donner accès à des publics qui en sont parfois éloignés. Afin de favoriser cette découverte, certains élèves se sont même portés volontaires pour être formés à la médiation. Christophe Blanc vient faire le point sur le développement du projet « Enfants conférenciers », un dispositif d’éducation et de médiation culturelle qui, de la Petite Section de maternelle au Master, touche désormais 4 000 élèves, 17 musées partenaires, 170 enseignant·es. Jérémie Fontanieu, professeur de sciences économiques et sociales, enseigne au lycée Eugène Delacroix à Drancy. Avec son collègue de mathématiques, David Benoit, il a élaboré la méthode de « réconciliations », « sorte d’alliance » avec les familles, dont l’objectif est de lutter contre le « sentiment d’impuissance » ressenti à l’école en particulier par les enseignant·es. En collaborant avec les familles, il est possible de lutter contre les « violences du métier ». Au collège Le Colombier de Dun-sur-Auron et au lycée Pierre Emile Martin à Bourges, dans le cadre d’une liaison collège/lycée, Frédéric Delanoue, professeur d’enseignement technologique et NSI, a conduit ses élèves à développer une IA de rééducation post-AVC : ils vont présenter leur travail jusqu’au prochain concours Lépine 2024 !
Ensemble dans la Cité
Au lycée de l’Iroise à Brest, Chantal Philippe, professeuse-documentaliste, anime un groupe Mixité dont l’objectif est de promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons : puisque « pour changer le monde, il faut changer les mots pour le dire », l’équipe a travaillé à réécrire le règlement intérieur en langue égalitaire ! Lydie El Halougi enseigne les maths au collège Eugène Delacroix à Roissy en Brie : le projet « Les Calculottées » veut légitimer les filles en sciences : après l’étude en français des « Culottées » de Pénélope Bagieu, les élèves rencontrent des intervenant·es, effectuent des recherches sur des femmes de sciences pour s’y identifier, réalisent en groupes des planches de bandes dessinées sur leurs « Calculottées ».
Peut-on enseigner dès l’école la citoyenneté numérique ? Christophe Gilger, ERUN dans l’académie de Grenoble, présente un projet qu’il a imaginé et conçu avec Sébastien Galavielle, PEMF, actuellement mis en œuvre dans des classes de cycle 3 de la circonscription de St Gervais / Pays du Mont-Blanc en Haute Savoie : il s’agit de travailler sur les pratiques numériques selon une démarche préventive et positive afin que les élèves deviennent de « bons posteurs ». Le projet « Enseigner avec l’IA » de Claire Doz, professeure de français Lycée Paul Valery à Paris, montre comment les outils de l’Intelligence Artificielle peuvent aider les élèves à s’approprier des œuvres littéraires. Elle engage ses élèves dans des activités de recherche, d’écriture, d’interaction, de réflexion critique qui les amène à la réalisation d’autoportraits vidéos d’Arthur Rimbaud.
Au collège REP Nicolas Boileau à Chennevières-sur-Marne, Maxime Scotti veut engager les élèves dans l’édition d’un ouvrage, « Le sport expliqué par les enfants pour les enfants », autour des Jeux Olympiques de 2024 : « Les élèves de collège engagés dans ce projet, explique-t-il, sont issus d’un quartier politique de la ville (QPV). Ce sont de jeunes adolescents ayant des difficultés à se projeter au-delà des limites de leur quartier. Ces élèves dont la culture est éloignée de celle de l’école, dans leur rapport aux savoirs à la règle et aux autres, ont un rapport utilitaire aux choses et ont besoin de sens pour construire ce que l’école leur transmet. Dans un quartier isolé qui tend à s’enfermer sur lui-même, il est nécessaire de les ouvrir au monde et aux autres pour qu’ils prennent part à une société propice au vivre ensemble. » Au lycée français international André Malraux à Rabat au Maroc, Stéphane Bouron, Nawsal Tida, et Stéphane Rouchouse, collègues de CM1, utilisent la Transat Jacques Vabre, pour permettre à leurs élèves de « cheminer avec les navigatrices et les navigateurs au gré des océans », de développer de multiples compétences pluridisciplinaires et de se confronter aux « grands défis environnementaux engendrés par le réchauffement climatique ou El Nino ». WebTV et Webradio sont aussi mobilisées afin de leur permettre de tisser des liens avec d’autres écoles et des skippers. Au Collège Lycée Montaigne à Paris, Jean-François Malavielle porte un projet interdisciplinaire et écologique qui s’est peu à peu étendu à 5 établissements de 4 pays européens différents. Après avoir développé une « plateforme d’échanges de savoirs autour de la co-construction d’un atlas du monde », les élèves et leurs enseignants proposent des « Jeux Coopératifs » dont celui de « La Battle Tran’Sport » challenge éco-mobilité qui aura lieu en mai 2024.
Ensemble pour faire Forum
Le 12ème Forum des enseignants et enseignantes innovants accueille à Poitiers les 8 et 9 décembre 2023 plusieurs dizaines de collègues qui viennent partager leurs projets, échanger, butiner, se revigorer. Au programme : une conférence de Philippe Meirieu, grand spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, ainsi que deux tables rondes, la première organisée par la Ligue de l’enseignement et le mouvement Ceméa, sur les alliances éducatives et la contribution des mouvements d’éducation populaire à la réussite des élèves, la seconde autour de la question des relations entre le sport, les habitudes de vie et la santé. L’événement est organisé par le Café pédagogique avec le partenariat de la Ligue de l’Enseignement, les Ceméa, la Mission Laïque Française, la ville de Poitiers, la MGEN, avec le soutien du ministère de l’Éducation Nationale, avec la collaboration d’associations professionnelles (AFEF, APSES, APHG, AGEEM, APLV, ASSETEC, FNAREN, Scollectif, UDPPC).
Faire Forum pour faire Ecole ensemble ? Que la fête commence !
Claire Berest et Jean-Michel Le Baut